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suivre ce blog administration connexion + créer mon blog 1 2 3 4 5 6 7 8 > >> 15 juin 2011 3 15 / 06 / juin / 2011 19:55 générique de fin pour ceux qui se seraient attardés dans la salle (il a un peu traîné, ce générique)... merci à tous ceux qui ont fait partie de cette folle aventure... merci clochette, pour un an de vente de rêve (je sais pas trop comment je survis sans toi), merci oliv et gaby pour les centaines de milliers de tuskers et d'abecha merci maboîte et monboss sans qui j'aurai pas vu, j'aurai pas venu merci à muziki tele et toute l'équipe, merci à tous les v.i. & assimilés, galopin, po, dik-dik, stella et francis, bénabar, cam, caro, tous ceux qui m'ont ramenée à pas d'heure, tous ceux qui ont rempli mon estomac d'ogresse, avec qui j'ai partagé des randos comme des danses endiablées, des petites kamikazes comme des soirées dvd, merci aux kenyans, collègues, danseurs, prof et voisins, j'en serais presque devenue kenyane, (mais il faut encore que je peaufine mon kikoolovage je ne suis pas assez au point) merci à tous ceux qui sont venus me lire, familia, admpc, copains du sud, grâces, coblogueurs, anonymes de passage, et tous les autres... et sur ce,il ne me reste plus qu'à dire au revoir kwaheri... rideau. repost 0 published by léa - dans video commenter cet article … 30 mai 2011 1 30 / 05 / mai / 2011 20:07 out of africa et voilà. deux semaines que j’ai quitté le kenya. là tout de suite, j’ai un peu le syndrome de « l’auberge espagnole ». c’est difficile de mettre des mots dessus ( une musique conviendrait mieux peut-être ). c’est une douleur de partir, presque au sens physique. c’est l’impression de tourner une page de sa vie, en direct. c’est regarder en arrière, voir qu’on a grandi, et aussi sourire sur tous les bons moments qu’on a vécu, toutes les personnes marquantes qu’on a croisées. c’est revenir en étant différent, quand la france est la même. c’est se poser la question « est-ce que j’y ai toujours ma place, est ce que ça ne va pas me sembler trop petit après l’afrique ? ». c’est aussi retrouver les bons côtés de la vie en france. la famille, les amis, la bonne bouffe, la dolce vita du sud, l’odeur de jasmin et de chèvrefeuille du jardin, la mer et ses dunes, se sentir libre, en ville, la nuit, c’est retrouver le chemin des théâtres, des cinémas et des terrasses de café, c’est avoir le cœur joyeux de redécouvrir ces endroits familiers. je reprends mes marques. de temps en temps, l’afrique me fait un clin d’œil, puis s’éclipse. j’ai quelques mois devant moi, pour mûrir encore, mener des projets qui me tenaient à cœur, des « maintenant ou jamais ». et après, tout plein d’aventures en perspectives, à moi de les écrire ! n’empêche, z’aime pas les départs, et j’ai manqué de me déshydrater sérieusement sur ce coup là ! j’ai pleuré comme une madeleine, à ma fiesta d’adieu (heureusement, il y avait plein de mojito pour me remettre). j’ai pleuré sur l’épaule de clochette et des amis venus me dire au revoir le jour j, j’ai pleuré dans la voiture qui m’emmenait à l’aéroport (le pauvre chauffeur n’a pas dû comprendre, j’ai l’impression que pleurer, c’est comme crier, c’est pas très civilisé…). et j’ai pleuré quand l’avion a décollé, of course. et puis après, j’ai respiré un grand coup, et ô surprise, hakuna matata , il n’y a pas de problème, tout va bien. voici donc l’heure du bilan ! (exercice difficile s’il en est !) note communiquée par l’appliquante : j’ai tellement appris de cette expérience en afrique… le kenya, c’est un sacré bordel, mais c’est un joyeux bordel. et quelque part c’est ce qui fait que je l’aime (cassedédi à clochette qui a supporté mes propres tendances bordéliques au cours de cette année). c’est tellement beauuuuuuuuuuu que j’en pardonnerai presque le kikoolovage et les excès religieux des kenyans. parfois, c’est chiant d’être le mzungu, mais, quand on arrive à s’immerger réellement dans la culture kenyane, ça en vaut vraiment l’effort! c’est un peu frustrant de partir quand on commence enfin à maîtriser les codes, la langue, la vie kenyan way… j’ai une sensation étrange, c’est que cette année de vie en afrique m’a ouvert des portes sur le monde entier. bien sûr, avant ça je savais que c’était possible en théorie, mais là j’ai vraiment réalisé que c’est à portée de main de voyager partout et de vivre dans le bout du monde qui m’inspirera le plus. il m’appartient juste de faire le choix de les franchir, ces portes là… et puis, dans un an ou dans 10, je repasserai par le kenya, obligé! bulletin de l’appliquante : taff aka kazi : mission confiée menée à terme, satisfaction de la recrue ++ intégration furtive à la communauté jeunes expat’ : démarrage diesel et accélération fulgurante au second semestre aptitude à devenir noire : encouragements ! capable de négocier en kiswahili, discuter avec des gamins, prendre le matatu, se mélanger avec des kenyans. résultats insuffisants en matière de pigmentation de la peau. point bonus en danse africaine [avis du public entendu ici ou là « i’ve seen the way you dance, you’re not a real mzungu »] couverture géographique du pays : 70% des territoires habités. lacunes en randonnée en haute montagne, a notamment négligé le mont kenya, le kilimandjaro (manque de temps et budget limité). projet tp zanzibar: mené de main de maître de a à z. observation des zanimaux : résultats satisfaisants. parmi les “big five”: lion ok, rhino ok, buffle ok, elephant ok, léopard: echec conclusion du conseil : année réussie ! l’appliquante recevra un certificat d’aptitude à la vie en afrique. cependant, le conseil déplore le choix de l’appliquante de ne pas poursuivre l’expérience dans l’immédiat. il recommande en particulier un retour ultérieur pour les ue manquantes (montagne, léopard), et un approfondissement en kiswahili. conseils pour la réadaptation en france : s’échapper à la montagne pour combler le manque de grands espaces, ne pas oublier qu’il faut emporter des sacs plastiques au supermarché et les remplir soi-même, qu’il faut également faire sa vaisselle et se servir de l’essence tout seul, prêter attention à sa manière de danser qui peut choquer les autochtones (ne pas se désoler du manque de liberté corporelle desdits autochtones), ne plus employer « hakuna matata » dans une conversation, ne pas griller les feux rouges, rouler à droite et à jeun, se rappeler que mini jupes et décolletés sont acceptés, ne pas abuser de son forfait téléphonique 36 fois plus cher, ne pas fixer d’un air mauvais les vieux de 2 de tension personnes âgées ni les râleurs ronchons de première français, espèces non observées depuis des lustres, ne pas abuser du fromage et du saucisson, apprécier de pouvoir parler politique et même de voir le ton s’échauffer (parce que ça fait du bien de ne pas réprimer ses instincts de latin et parler fort c’est vachement trop cool), éviter d’acheter des mangues (ne souffrant pas la comparaison) et plutôt se rabattre sur les fraises, les cerises et les abricots (liste à compléter). bon, sinon, j’ai bien essayé de faire diversion quelques paragraphes de plus, mais là, je crois que je ne peux plus y couper… chers lecteurs/lectrices, family & cie, admpc& affiliés, coloc d’amour, ami(e) de toujours ou tout neuf, et toi lecteur inconnu, rêveur d’afrique, anonyme ou de passage, la commandante de bord (aka myself) vous informe qu’il y a eu 79 +1 articles, 4193visites et 9670 pages vues au cours de ces 403 jours de vol blog. la température extérieure est de 32 °c, altitude 2 mètres au dessus du niveau de la mer, ciel sans nuages. n’oubliez pas de vérifier que vous ne laissez pas de bagages à main dans les coffres situés au dessus de vous. j’espère que vous avez passé un agréable voyage en notre compagnie, et nous espérons vous revoir un jour ou l’autre sur nos vols léainthesky. bon voyage !!! nb : ceci est un cinéma digne de ce nom, la lumière ne se rallumera qu’à l’issue du générique de fin, dans le prochain et ultime post. repost 0 published by léa - dans everyday lif